GIVRE DE SEL
La neige au milieu du désert.
C'est au fin fond du désert blanc égyptien, une étendue de 20 km entre l'oasis de Bahariya et la ville de Qasr el Farafra, qu'un bédouin et son fils détiennent seuls le secret du givre de sel. En un endroit précis du désert, ils fouillent le sable pour faire apparaître une carrière de sel issue d'une mer vieille de 70 millions d'années. Ils creusent ensuite la carrière et collectent le sel cristallin, qui tire son nom de sa texture aérienne proche du givre ...
Par son extraordinaire texture, ce sel est unique et doit s'utiliser en touche finale ! À l'image de la beauté épurée du désert, le givre de sel rehausse mais surtout magnifie les plats. C'est un diamant à offrir à vos mets les plus délicats, un cadeau à faire à vos convives. Ce sel est très sec et fond lentement. Il permet des présentations originales même sur les plats chauds.
Associez-le à :
- Des tartines de pain de campagne et beurre à la motte pailletée au givre de sel.
- Des écrevisses grillées aux herbes et givre de sel.
- Des bouchées de foie gras artisanal aux bords "givrés".
- Des tartelettes au chocolat noir, très noir avec une pincée givrée.
- Des bonbons de caramel faits maison, roulés dans le givre de sel ...
La cuisine égyptienne : la cuisine égyptienne est riche et variée. Elle est à la fois épicée, métissée, délicieuse et savoureuse… Le climat égyptien est également idéal pour la culture des fruits telles que les dattes, les goyaves, les mangues…
Sel de mine.
Origine Egypte.
Le poivre noir de Kampot est récolté et trié à la main puis séché au soleil. Il provient de la province Kampot et de Kep au Cambodge.
Ce grand cru de poivre noir s’harmonise avec un sorbet à la menthe, une pintade farcie, une viande rouge ou un gibier.
Il est préférable de l’utiliser au dernier moment, juste avant l’envoi du plat.
Le poivre noir de Kampot devient amer lors d’une cuisson prolongée.
Le poivre de Kampot date du royaume d’Angkor. On trouve des traces écrites dans les récits de voyage de l’explorateur chinois Tcheou Ta Kouanau au XIIIème siècle…
Ce sont les immigrés Chinois originaires de la région d’Hainan qui auraient introduit le poivre à Kampot. Ils cultivaient déjà le poivre en Chine. C’est pendant la période coloniale que le poivre de Kampot connaît son apogée et devient une denrée d’importation de premier ordre. À partir de 1975, les Khmers rouges réduisent à néant sa production pour le remplacer par du riz. C’est seulement 30 ans après que quelques familles de planteurs donnent une nouvelle vie à ce poivre de Kampot.
En 2009, le poivre de Kampot devient le premier produit Cambodgien à bénéficier d’une indication géographiquement protégée (IGP). Les producteurs Cambodgiens se font aider par le syndicat des producteurs français du piment d’Espelette, afin d’obtenir l’IGP auprès de l’AFD (Agence Française de Développement). La mise en place de l’IGP a permis de multiplier par 10 les revenus des producteurs de poivre de Kampot. Ceci illustre un bel exemple de solidarité entre producteurs au niveau international.
Un grand cru de poivre !
Le poivre blanc de Penja est récolté à maturité puis séché au soleil dans la province de Moungo. Toutes les étapes de production (récolte, rouissage, lavage, séchage, tri) sont entièrement manuelles et principalement réalisées par les mains expertes des femmes du village. Le poivre de Penja jouit aujourd’hui d’un succès gastronomique mondialement reconnu. En 2014, il est devenu la première Indication Géographique Protégée (IGP) du continent Africain.
Le poivre de Penja correspond à l’une des dernières introductions de Piper nigrum hors de son lieu d’origine (Inde). Les premiers poivriers ont été plantés à Penja dans les années 30 par Monsieur Decré, planteur de bananes.
L’incontournable de votre mortier !
Les terres volcaniques de Penja confèrent au poivre blanc de Penja des arômes frais de menthol et de camphre. Concassé, il présente une grande longueur en bouche.
Ses notes animales s’accordent parfaitement avec un plat de gibier, une viande rouge, une salade de fruits ou un toast de sainte maure. Essayez-le tout simplement avec des huitres.
Une baie aux arômes de pamplemousse !
D'origine népalaise, cette baie se récolte dans des petits arbres endémiques de l'espèce des Zanthoxylum armatum. Ils se développent à l'état sauvage dans la chaine du Mahabharat.
Ses notes fraîches et acidulées, lui donnent le surnom de "Poivre pamplemousse". Cette petite baie est l'épice de base des populations rencontrées au Teraï, région des "terres humides" au sud du Népal.
Lieu de naissance du Bouddha, on y trouve les villages tharu avec leurs maisons de terre au toit de chaume. C'est à plus de 2000m d'altitude que s'épanouissent ces arbustes épineux.
Ses notes exotiques aux arômes de citron confit et de citronnelle s'harmonisent parfaitement avec des Saint-Jacques, un bel homard et son beurre d'agrumes, une géline ou une simple salade d'agrumes.
À utiliser légèrement concassée à l'envoi du plat !
Ce poivre est originaire de Thalassary (en anglais: Tellicherry), ville sur la côte de Malabar dite "côte des épices" située au sud de l'Inde. En 1708 les Anglais y construisent un redoutable fort afin d'y contrôler le commerce des épices de la région, dont le fameux poivre noir. Les Anglais commencent alors à constituer leur empire colonial.
La côte de Malabar est le berceau du poivre. Elle est la région la plus humide au sud de l'Inde de par ses terres exceptionnelles. Elles produisent près de 70% de la production indienne d'épices. Un véritable "paradis des épices".
Marqué par des arômes d'agrumes frais de citron et de pamplemousse, il révèlera un pavé de sandre rôti, un ris de veau, une volaille fermière ou un fromage de chèvre.
Piquant, suave et élégant, il se rendra indispensable !
POIVRE ROUGE DE KAMPOT
Le poivre rouge de Kampot s’obtient en récoltant les fruits rouges arrivés à pleine maturité, c’est-à-dire juste avant que les baies ne commencent à pourrir sur les grappes. Le poivre rouge de Kampot est plus vif que son homologue le poivre rouge de Phu Quoc. Les méthodes de fixation de la couleur rouge sont différentes entre les deux origines. Sur l’ile de Phu Quoc, le poivre rouge est séché longtemps au soleil.
À Kampot, les baies rouges sont trempées dans de l’eau bouillante puis dans de l’eau glacée immédiatement après avoir été récoltées.
Le poivre de Kampot date du royaume d’Angkor. On trouve des traces écrites dans les récits de voyage de l’explorateur chinois Tcheou Ta Kouanau au XIIIème siècle…
Ce sont les immigrés Chinois originaires de la région d’Hainan qui auraient introduit le poivre à Kampot. Ils cultivaient déjà le poivre en Chine.
C’est pendant la période coloniale que le poivre de Kampot connaît son apogée et devient une denrée d’importation de premier ordre. À partir de 1975, les Khmers rouges réduisent à néant sa production pour le remplacer par du riz.
C’est seulement 30 ans après que quelques familles de planteurs donnent une nouvelle vie à ce poivre de Kampot.
En 2009, le poivre de Kampot devient le premier produit Cambodgien à bénéficier d’une indication géographiquement protégée (IGP).
Les producteurs Cambodgiens se font aider par le syndicat des producteurs français du piment d’Espelette, afin d’obtenir l’IGP auprès de l’AFD (Agence Française de Développement).
La mise en place de l’IGP a permis de multiplier par 10 les revenus des producteurs de poivre de Kampot. Ceci illustre un bel exemple de solidarité entre producteurs au niveau international.
Les côtes de Malabar: le berceau historique du poivre !
La culture du poivre est originaire de la côte de Malabar en Inde. Son nom vient du Sanskrit (langue Indo-Européenne): "Pippali".
Le poivre est à l'origine de toutes les découvertes, depuis toujours. Pour des raisons économiques ou culturelles, l'homme échange, se déplace, achète, vend, implante des comptoirs ...
On retrouve des traces de l'utilisation du poivre de Malabar dans la momification de Ramsès II.
Les premiers plants de poivriers sont indigènes, de l'état de Kérala. Ils ont ensuite été introduits au fil des siècles dans d'autres pays: Cambodge, Viêtnam, Indonésie, Brésil, Madagascar et plus récemment au Cameroun dans les années 30.
Récolté à maturité optimale, ce poivre d'une grande fraicheur s'harmonisera parfaitement avec une viande rouge, une préparation sucrée salée, ou une tarte aux légumes.
À concasser sur tous vos mets pour un raffinement divin.
Cultivée en Asie, la baie de Szechuan tire son nom de sa région de prédilection, le Szechuan, en Chine.
L'arbuste au feuillage empourpré donne naissance à de petites baies. D'abord vertes, celles-ci rougissent puis brunissent avec la maturité. Elles s'entrouvrent alors pour laisser tomber les deux graines qu'elles renferment ... et nous offrent leur savoureuse enveloppe !
Déjà prisée dans la Chine antique pour son mélange de fraîcheur et de chaleur, sa puissance et ses propriétés aphrodisiaques, la baie de Szechuan aurait même embaumé de son odeur envoûtante les murs des "chambres de poivre" du palace de Chang'an.
Elle fait son apparition en Europe au XIIIème siècle lorsque Marco Polo l'importe à Venise où elle séduit alors les cuisiniers et parfume tous les plats avant de tomber dans les oubliettes culinaires. C'est au XIXème siècle que la baie de Szechuan nous revient en force.
Ses arômes de citron vert, ainsi que ses notes de fleurs séchées et de cerises acides, s'accorderont parfaitement avec un foie gras de canard mi-cuit, une poêlée d'asperges vertes ou un moelleux au chocolat.
Elle est aujourd'hui incontournable !
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